En août, un Montréalais, Pierre Francis, faisait la manchette dans une affaire de falsification de licences de logiciels.
Louis-Philippe Ouimet, journaliste à Radio-Canada, a rencontré Crypto.Québec afin de mieux comprendre l’étendue du phénomène de piratage de logiciels au Canada.
« En Russie, en République tchèque et en Chine, les logiciels contrefaits sont directement vendus dans la rue. C’est dur de faire plus ouvert que ça comme méthode de contrefaçon. C’est pour ça que lorsqu’on dit que le Canada est une plaque tournante de logiciels, il faut faire attention », dit Jean-Philippe Décarie-Mathieu, cofondateur de Crypto.Québec et spécialiste en sécurité informatique. Mais il ajoute : « Les États-Unis ont un des taux les plus faibles de logiciels piratés. Environ 20 %. Mais ils ont tout un appareil de répression qu’on n’a pas ici. »